Quelle production de connaissances ?

Boost rassemble des partenaires qui unissent leurs efforts et leurs expériences pour faciliter les transitions agroécologiques aux Suds. .
La production, gestion et diffusion de nouvelles connaissances :
  • même si des solutions existent, la production de connaissances techniques doit être poursuivie, en particulier concernant les apports de la biodiversité (y compris au niveau des sols) et de l’amélioration génétique à l’efficience de systèmes agroécologiques ;
  • l’évaluation multicritère des performances de la transition agroécologique doit être améliorée ; au-delà de l’évaluation de la production, il faut pouvoir renseigner des indicateurs concernant un ensemble de services écosystémiques à l’échelle des exploitations et des territoires, et les piliers social (génération d’emploi, participation à la réduction des inégalités…) et économique (valorisation des produits, productivité du travail, marges brutes générée) de la durabilité ;
  • pour produire ces connaissances, de nouvelles manières de programmer et d’articuler des recherches interdisciplinaires doivent être développées, tout en y associant mieux les producteurs et les autres acteurs de la transition agroécologique avec leurs savoirs spécifiques.
  • Ces connaissances doivent être partagées sous des formats facilement accessibles pour la communauté scientifique et pour les acteurs du développement engagés dans le déploiement de la transition agroécologique.
L’analyse et la documentation des conditions favorables  pour une transition agroécologique à une échelle significative :
  • les processus d’accompagnement des acteurs qui choisissent de s’engager vers cette transition doivent être améliorés, en particulier par un partage des expériences et une étude réflexive sur les projets auxquels les partenaires de Boost-AE sont associés ; pour cela les cadres d’intervention (plateforme d’innovation, dispositifs territoriaux…), les échelles spatiales (y compris la contribution de la transition agroécologique à des systèmes alimentaires durables) et temporelles d’intervention et leurs articulations y sont particulièrement étudiés dans Boost-AE ;
  • les conditions de mise en marché des produits agroécologiques, le lien avec les filières, le poids des normes et les pistes de rémunération des services écosystémiques rendus sont à adapter pour faciliter la viabilité économique des systèmes agroécologiques. Boost-AE vise à définir les meilleures relations des producteurs en transition avec les marchés et les filières.
  • le poids des politiques publiques dans l’organisation des débats entre acteurs et l’appui aux transitIons agrpécologiques est particulièrement important. Boost-AE vise à définir quelles politiques agricoles et territoriales sont efficaces en accord avec les acteurs locaux concernés.
  • des méthodes de partage adaptées aux différents types d’acteurs, des savoirs d’origine variée (savoirs experts, locaux, scientifiques) associés à la transition agroécologique  sont développés et comparés dans BoosT-AE (formations croisées, ateliers participatifs, nouveaux outils numériques…)
     
La construction et le partage de plaidoyers de la transition agroécologique à tous les niveaux :
  • auprès des acteurs majeurs intervenant dans le secteur agricole ;
  • auprès des institutions internationales, des gouvernements, fondations, société civile ;
  • auprès des entreprises et des acteurs du marché, notamment des filières.

 

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