L'agroécologie dans les zones tropicales et méditerranéennes

Alors que les ressources de la planète peinent déjà à nourrir neuf milliards d’êtres humains, la nature est toujours plus surexploitée, les écosystèmes se dégradent. Dans le même temps, les inégalités s’accroissent et la pauvreté persiste dans de nombreux endroits du monde, en particulier dans les pays du Sud.

Pour satisfaire aux besoins alimentaires et économiques des communautés rurales et urbaines en croissance dans ces régions, répondre à des consommateurs de plus en plus exigeants, préserver les ressources naturelles et s’adapter au changement climatique, il devient urgent de produire différemment.

Il n’existe pas de solution unique, mais des pratiques agroécologiques diversifiées adaptées aux contextes locaux.

Une nouvelle agriculture agroécologique dans les zones tropicales et méditerranéennes c’est en premier lieu une agriculture performante en termes de production, et en termes de revenus pour l’agriculteur qui travaille souvent dans des conditions précaires.

C’est aussi et surtout une agriculture qui rend d’autres « services écosystémiques », comme le stockage du carbone, la préservation de la biodiversité et des paysages, la régulation des flux d’eau, la restauration de leur qualité, le maintien de la fertilité des sols dans des milieux tropicaux particulièrement fragiles.

Pour cela la production agricole doit reposer sur des nouvelles solutions techniques qui valorisent et qui respectent la biodiversité, utilisent de manière efficiente les ressources naturelles disponibles et les processus écologiques à l’œuvre dans les systèmes cultivés en s’affranchissant des intrants de synthèse trop dangereux pour l’homme et son environnement. Les systèmes agroécologiques se construisent localement, avec les producteurs, en fonction de leurs objectifs et de leurs conditions.

La transition agroécologique ne concerne pas uniquement le secteur de la production.
  • Pour répondre aux attentes des consommateurs en matière de produits alimentaires sains et diversifiés, les filières et les marchés existants doivent intégrer les produits issus de l’agroécologie. En amont de nouveaux acteurs économiques, pourvoyeurs de services ou de biens compatibles avec la production agroécologique émergent. Un nouveau réseau économique s’établit.

 

  • L’ensemble des acteurs du territoire sont concernés par une transition vers une agriculture plus respectueuse des ressources naturelles disponibles, moins risquée pour leur santé et pourvoyeuse de services écosystémiques plus équilibrés. Les Politiques publiques ont un rôle majeur à jouer dans ces transitions en arbitrant les débats et les conditions de ces changements.  .

 

Il s’agit pour les partenaires de Boost-AE d’amener tous les acteurs concernés à reconsidérer le lien qui nous unit avec la nature et les produits alimentaires que nous consommons, de valoriser les multiples savoir-faire des paysans, leurs capacités d’innovation, et d'aider à construire une nouvelle agriculture, du producteur au consommateur.

 

 

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