L'agroécologie au Cirad

En réponse aux défis posés par l’adaptation des systèmes de production des Suds aux changements qu’ils subissent, le Cirad et ses partenaires mobilisent les régulations et processus naturels sur lesquels se sont construits les principes de l’agroécologie pour tester et implémenter de nouvelles façons de produire. Ils accompagnent les acteurs locaux et les mouvements sociaux qui portent ces transitions agroécologiques afin d’agir sur les conditions socio-économico-institutionnelles et favoriser le passage à l’échelle de ces pratiques pour une majorité des populations rurales.

 


 

Le Cirad et ses partenaires mènent depuis de nombreuses années un ensemble de recherches et d’essais en grandeur réelle pour documenter et objectiver la capacité de l’agroécologie à représenter une alternative techniquement, économiquement et socialement viable par rapport aux modèles conventionnels d’intensification.


Des progrès indéniables ont été réalisés sur l’identification de processus et de techniques agroécologiques efficaces, des expériences ont été accumulées sur une grande variété de contextes biophysiques, dans les DOM ou dans les pays du Sud. De même, l’analyse plus systématique des freins et des leviers aux transitions agroécologiques dans la diversité de ces contextes permet de mieux cibler l’action des acteurs locaux pour peser efficacement sur les conditions du changement. L’objectif est aujourd’hui de tirer de la multiplicité des expériences, des enseignements génériques pour proposer des options techniques plus efficaces et adaptées, ainsi qu’une démarche globale s’appuyant sur des dispositifs d’accompagnement, eux définis en fonction des défis particuliers des différents types d’agriculture.


Parmi les enjeux particuliers pour la recherche, on peut citer la mobilisation efficace dans ces démarches des savoirs de différente nature, qu’ils soient locaux ou exogènes, profanes ou scientifiques. Ou on peut citer également le fait de mobiliser et d’articuler les connaissances générées à l’échelle de l’exploitation, avec celles générées à l’échelle du territoire et des filières.

Un réseau de recherche et d’acteurs multiples

Pour répondre à ces défis le réseau de partenaires Boost-AE implique bien évidemment des institutions de recherche travaillant sur les transitions agroécologiques au Sud (CIRAD, IRD, INRAE, universités européennes, Institutions de recherche des pays Sud…) dont c’est l’objectif de produire des connaissances opérationnelles, mais également un grand nombre de partenaires impliqués dans le développement et qui croient, eux-aussi, en la plus-value du partage des expériences, de la systématisation des connaissances et de la mise à disposition du plus grand nombre de ces dernières. On y retrouve ainsi de multiples ONGs, bureaux d’études, instituts techniques, institutions internationales ou acteurs publics et privés, tous porteurs d’action en faveur des TAE dans ces contextes. Des collaborations sur le terrain entre ces différents types d’institutions, nait la vision commune et la co-construction des connaissances utiles pour appuyer les TAE dans les conditions tropicales et les pays du Sud.  

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